Pour mémoire Lire La "Princesse" Taïe de Beauvallon.
La France d'outre-mer (1930-1960)
1946. LA FEDERATION TAÏE.
".....Après le coup de force des Japonais du 9 mars 1945, le fameux trio DELIGNE, RENNER (administrateurs) et de PONTICHE (inspecteur de la Garde indochinoise) invente une Fédération Thaï "autonome au sein de l'Union française" avec pour Président l'incontournable DEO VAN LONG.
Les 3 principales familles thaï, les DEO de LAI CHÂU et de PHONG THO,Thaïs blancs et les BAC de SON LA, Thaïs noirs, se
répartirent les pouvoirs, approuvèrent une constitution incroyable par laquelle, malgré un vocabulaire avant-gardiste en guise de préambule (liberté d'expression, de réunion, égalité devant la
Loi etc...) la France consacrait un système féodal, certes traditionnel mais quand même très rétrograde. C'était le prix à payer, pensait- on, pour obtenir le concours des autochtones contre les
rebelles du Delta.
La Fédération couvrait donc les trois provinces de Lai Châu, Phong Tho et Son La, plus la circonscription de Nghia Lo, dirigées héréditairement par les familles régnantes. La justice était assurée par ces mêmes familles.
Les minorités ethniques, en fait majoritaires dans le pays, envoyaient des représentants sans pouvoir, dans une assemblée fantôme.
Les recettes budgétaires provenaient de 3 sources essentielles : la revente de l'opium acheté à bas prix chez les
producteurs meo et man des Montagnes, l'adjudication des cercles de jeux et la cession des patentes de commerce, les uns et les autres trustés par les Chinois. Quant aux dépenses pour la plus
grande partie, elles garantissaient le salaire des fonctionnaires, c-à-d les membres des familles des chefferies locales".
[....] En 1950, l'évolution politique dans la péninsule conduisit à incorporer la Fédération thaï au domaine de la
Couronne de Bao Dai comme avait été accordée à cette Couronne l'ensemble des pays montagnards du Sud (PMSI). Mais ce ne fut qu'une allégeance de pure forme. En outre Deo Van Long, Président
autoritaire de la Fédération supportait mal l'ingérence (pourtant constitutionnelle) des conseillers français, en matière d'orthodoxie budgétaire par ex. Il demanda même à Nguyên Dê, le délégué
impérial, la suppression de ces conseillers. L'Empereur; prudent, la lui refusa. En réalité Deo Van Long souhaitait n'avoir affaire qu'à l'armée, qu'il savait peu friande de règles
civiles".
Jean JERUSALEMY. La France d'Outre-mer 1930-1960. Mémoires éparses. Indochine cliquer
1952. LAI CHÂU VU PAR par JEAN LAHERRERE (1922-2003) OFFICIER DU 17 ème TABOR DES GOUMS.
www.laherrere.fr/goums.htm Avec nos remerciements à Chantal, fille de Jean
Le 18 Novembre 1952, en récompense des services rendus à la Fédération Taïe, Chia P'en Din'Tai, Président du Conseil, nomme Jean LAHERRERE Conseil Chevalier de l'Ordre du Mérite Civil des Sip Hoc Châu.
Après le Tonkin et le Maroc Jean LAHERRERE quitte Casablanca pour Toulouse et rejoint le 11è Bataillon Parachutistes de Choc à Perpignan où il est affecté à compter du 11 février 1958.
Sur les photos du pays Taï, on voit par ex. un couple mixte Mr. et Mme Blandin..... La "Princesse" DEO NANG TOÏ a ainsi recueilli 2 garçons issus de ce genre d' union, et qu'elle a adoptés par la suite : Jean-Jacques LAUVENT DEO et Jean-Claude CAUTERET DEO, un bébé blond qui faisait son adoration.
La plupart du temps ces militaires laissaient sur place épouse et enfants en repartant....Ces enfants étaient
pratiquement tous intégrés à l'EETED, Ecole des Enfants de Troupe eurasiens de Dalat.
1954. LA TRAGEDIE DE DIÊN BIÊN PHU. L'EVACUATION.
Dès 1951 la plupart des chefs Taîs étaient partis se réfugier à Hanoï . Ils avaient déjà perdu leurs fiefs, leurs
partisans étaient sans espoir, persuadés que la population ne bougera pas. Seul le Seigneur Deo Van Long resta jusqu'au bout et fut évacué par hélicoptère. Mais son fils aîné fut capturé et
dépecé comme exemple sur la place publique. Les rapports militaires précisent que les morceaux furent ensuite "fusillés selon les rituels réservés aux chefs
autochtones".
Arrivé de l'autre bout du monde à Marseille le 28 Septembre 1954, après un mois en mer, Baby Philou, 10 mois, repart en bus avec le Clan vers Toulouse.
Deux ans après il revient dans la Cité Phocéenne. Pour toujours.
De l'école maternelle de la rue Candolle dans le 7ème, puis l'école primaire rue de la Paix dans le 6è, à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts à Luminy, le jeune Philip a fréquenté l'Ecole Pierre Puget, le Lycée Technologique du Rempart, puis le Collège du Vieux Port où il a décroché son BEPC.
Ce n'était pas facile : dès l'âge de 14 ans il devait partager son temps entre "Le Hong Kong", restaurant de sa
maman et les cours du Lycée.
Comment devient-on un Héritier, Chef de Clan ?
Comme dans toutes les sagas, le Seigneur DEO VAN DUC est, de facto, l'Héritier de son Père le Fils aîné DEO VAN
TAI qu'on voit au centre de toutes les photos officielles ou privées.
Traumatisée par la mort tragique de son époux, Mme DEO VAN TAI n' a jamais parlé à son Fils et Héritier de son histoire, de ce sien pays Taï sauvage, somptueux, aux confins du Nord. Il a appris les grandes lignes par le livre de PHILIPPE LE FAILLER, Professeur au CNRS et à l'EFEO : "LA RIVIERE NOIRE".
On se rappelle d'une autre femme, la Mère du futur Empereur DUY TÂN de 8 ans, s'accrochant de toutes ses forces
à son petit garçon que les mandarins annamites lui arrachaient des bras pour le couronnement, se frappant la tête contre les murs, s'arrachant les cheveux, se griffant le visage de désespoir, se
souvenant que le Grand-père l'Empereur DUC DUC a été emmuré vivant après 3 jours de règne, que le Père l'Empereur Thanh Thai venait d'être enfermé puis exilé comme
Fou....
Ainsi à la mort de sa tante la "Princesse" DEO NANG TOI, le Seigneur DEO VAN DUC ne lui a pas succédé tout de suite. Pour conjurer le sort sa mère a laissé un Conseil Taï choisir, comme Chef intérimaire du Clan, Jean-Pierre, Fils aîné du Seigneur DEO VAN DAN (aka UN), l'autre héros mort à DIÊN BIËN PHU en 1954 à la tête de 4.000 Taïs. Né en 1948, le Seigneur Jean-Pierre DEO VAN TRUONG est décédé cette année 2015 d'une crise cardiaque. Cent jours après, le Seigneur DEO VAN DUC lui succède "de facto". A présent que sa mère est morte il reprend sans crainte et sans appréhension son rôle d'aîné et assume pleinement ses lourdes responsabilités morales auprès de sa grande Famille.
Car, contrairement à ce qu'affirme un certain ouvrage sur la "Princesse DEO NANG TOI", truffé de niaiseries et d'indécentes flagorneries, les DEO, qu'ils soient de PHONG THO ou de LAI CHÂU, ne sont pas Héritiers du Pays Tai mais, comme tout un chacun, héritiers de leur propriété privée au bord de la Rivière Noire, domaine dévasté dont les ruines gisent à présent au fond d'un immense Lac.
Au bout de 60 ans le Seigneur DEO VAN DUC se sent plus Marseillais que Français mais a conservé instinctivement dans son âme toutes les valeurs du pays Taï et dans son coeur toutes les vertus familiales.
Obligé de travailler dès l'âge de 14 ans il était à la meilleure école de la Vie.
Lui aussi il a vécu Sept vies comme ses ancêtres, plutôt Neuf comme les chats, obligé à chaque fois de
réinventer son existence. Avec les 6 femmes de sa Vie à ses côtés : sa maman et ses 5 soeurs aînées.
C'est un créateur plein de charisme, un artiste, un poète au dessus des vanités de ce monde.
Son âme est simple, sans détours. Sa vie, encore plus simple.
Et il n'a pas vu venir "L'INTRUS DANS LA MAISON, DANS SON CLAN : LE SOI-DISANT "SON ALTESSE LE PRINCE GWENAËL
LOUIS GARAUD" (sic), un imposteur qui fait rire le Tout-Paris avec sa casquette d'officier de marine et ses prétentions de GRAND CHANCELIER DE L'ORDRE DU MERITE CIVIL TAÏ. Comment ce bon Aryen,
avenant et gai, a t-il pu berner le WIKIPEDIA Français et infiltrer cet organisme, plaidant le vrai pour mieux distiller le faux et justifier son titre de prince d'opérette ? Discréditant et le
WIKIPEDIA français et les DEO, trop dignes pour protester (sa mère Madeleine Bordier a été élevée par leur tante DEO NANG TOI mais n'a jamais été adoptée, donc, le nom "NINE DEO-BORDIER" est une
fiction d'opérette). D'ailleurs tout ce qui touchait au Clan c'était "Motus et Bouche cousue". Pour la première génération, étrangère à Internet certainement, mais pas pour la 2è et encore moins
pour la 3è génération.
De cela aussi Son Excellence le Seigneur DEO VAN DUC a préféré en rire. "VANITAS VANITATUM"
dira-t-il.
Le JEU DE GO était attribué à l'Empereur YAO afin d'enseigner la discipline, la concentration et l'équilibre à son fils turbulent.
Les anciens généraux s'en servaient pour établir leur stratégie.
C'est un jeu de l'aristocratie alors que les échecs sont réservés au peuple.
Avec la calligraphie, la peinture et la musique c'était l'un des 4 Arts auquel la Jeunesse impériale ne pouvait se soustraire. Sous les TANG (618-907) la grille était de 17X17. Depuis elle se joue sur une grille de 19X19.
On voit que le Seigneur DEO VAN DUC, sous ses apparences bohèmes a reçu une Education impériale, conçue par lui-même, d'instinct.
Avec nos remerciements à : www.aobo-blog;com cliquer
et
www.google.fr cliquer
Comme tout Marseillais qui se respecte le Seigneur DEO VAN DUC pratique aussi la pétanque au boulodrome Place
Carli, à l'ombre du Cheval de LUDOVICO DE LUIGI inspiré du Cavallo de LEONARDO.
" En fait si j'ai un ordi (surpuissant) à la base, c'est juste pour me servir d'un top logiciel de "jeu de
dames" qui est redoutablement évolué par rapport à ceux que j'ai pratiqués lorsque je faisais de la compétition (y'a longtemps) et qui me fait progresser à un tel point que j'envisage de refaire
les championnats de France avec l'ambition de me classer dans les 50 premières places, ce qui équivaudrait pour le petit 1ère série que je suis, d'aller jouer dans la cour des
"grands". Mail du 16/06/15 00:57