Le 4 février 1995, le Général d'armée Jean BIRE, Président de l'Association Nationale des Officiers de carrière, Retraités et Veuves d'Officiers, arrivé de Paris spécialement, remet à Marseille la Croix de Chevalier de l'Ordre du Mérite National à Madame Veuve Louis BORDIER née DEO NANG TOÏ (1914 - 2008) en présence du Gouverneur militaire le Général de Division Paul PARRAUD, des généraux P.ROLLAND (ANOCR) et BOURRY (ACUF).
Au Cercle Mixte de Garnison, Fort Ganteaume qui domine la Cité Phocéenne et le Vieux Port, 250 amis venus de toute la France, rendent hommage à cette grande Dame de 80 printemps choisie par son père, le Seigneur DEO VAN LONG pour lui succéder comme Chef du clan en 1975 et non comme Héritière du pays TAÏ selon une biographie dite "de référence" mais fantaisiste, plutôt une hagiographie avec circonlocutions façon "courtisan (e) annamite", mièvreries et niaiseries.
On voit mal comment la fille ainée du Seigneur DEO VAN LONG a pu diriger à distance un million de TAÏS qui ignoraient jusqu'à son nom et qui vivaient
sous la chape de plomb communiste. Même les reines de Grande Bretagne, de Danemark, des Pays-Bas ne sont pas héritières de leur pays, elles n'héritent que de la Couronne c-à-d de la Fonction
Royale léguée par leurs ancêtres. Ce qui est encore moins le cas de la "Princesse" DEO NANG TOÏ.
Depuis la chute de DIÊN BIÊN PHU en 1954 la brève Fédération TAÏE (1946-1954) a éclaté. Les provinces du Pays TAÏ font désormais partie intégrante
de la République socialiste du Vietnam. Ce pays sublime avec ses monts, ses vallées, ses rivières et rizières, en fait, n'existait plus que dans les songes éveillés de cette grande Dame
nostalgique à qui on a donné le titre de Princesse. Elle n'est ni fille de Roi, ni fille de Prince, elle n'est pas du tout héritière du Pays TAÏ et de son vivant elle ne l'a jamais prétendu. Du
Pays TAÏ et de sa terre natale LAI CHÂU elle n'a hérité que la douleur de voir tous ses frères fauchés par la mort dans la fleur de l'âge, les souffrances d'une guerre sans fin, impitoyable, au
nom d'une idéologie qui nous dépasse tous, et enfin l'exil et la précarité, la misère de ses compatriotes échoués sur les rivages de la Cité Phocéenne. Et c'est par sa conduite digne,
responsable, généreuse qu'elle a acquis son titre de Princesse des coeurs. Elle ne doit ce titre de courtoisie qu'à elle-même. C'est un titre qui n'appartient qu'à ELLE SEULE, NON
TRANSMISSIBLE.
Tout le reste est littérature et imposture. Pire, une insulte à la mémoire de la défunte "Princesse" .
D'ailleurs les vrais DEO de LAI CHÂU, ceux de son clan et de son sang, constituent une caste à part, droite, noble et fière. Ceux de sa génération sont
tous morts à l'exception de sa soeur cadette, Madame DEO NANG IN qui vit à Toulouse et ses demi-frères et soeur nés de Dame LO THI THOM, 2ème épouse du Seigneur DEO VAN LONG : Madame DEO
TAAM CAE Cécile, Monsieur DEO VAN ROONG Roger et Monsieur DEO VAN RING Rémi.
La génération suivante se trouve pour la plupart à Marseille, Toulouse et quelques autres, à Paris.
Aucun de ceux que j'ai croisés ou rencontrés ne se sont prévalus du titre de Prince ou Princesse, encore moins du prédicat d'Altesse qui prête à
sourire...
du YAMEN DE LAI CHÂU AU BORD DE LA RIVIERE NOIRE,TONKIN
à CAMPAGNE BEAUVALLON, TRAVERSE NOIRE, MARSEILLE
Situé au Nord-Ouest du Vietnam et peuplé de diverses ethnies dont l'histoire remonte à plus de 1.500 ans, le PAYS TAÏ ou PAYS THAÏ était constitué de douze provinces ( SIP SONG CHAU TAÏ ) que le Patriarche DEO VAN TRI (1848-1908) essaya de diriger et d'unifier tant bien que mal :
1/ MUONG TE, 2/ MUONG SO, 3/ MUONG SAT, 4/ MUONG MA, 5/ MUONG LAY, 6/ MUONG CHIEN,
7/ MUONG CHAN, 8/ MUONG THAN, 9/ MUONG QUAI, 10/ MUONG THANH, 11/ MUONG MUOI, 12/ MUONG LO,
puis, sous son fils DEO VAN LONG :
13/ MUONG LA, 14/ MUONG MUA, 15/ NAM NA, 16/ MUONG VAT,
et enfin :
17/ MUONG TAC, 18/ MUONG XANG, I9/ MUONG MUN.
Sous l'administration de son fils, DEO VAN LONG (1887-1975), ces provinces étaient donc devenues 16 puis 19 et passèrent d'un régime féodal à un gouvernement autonome en 1946 avec la création de la FEDERATION TAÏE,¤ dont le premier président sera DEO VAN LONG lui-même, père de la "Princesse" DEO NANG TOÏ, qui lui succèdera comme chef du clan en 1975 après sa mort à Toulouse (France). La Fédération TAÏE a été reconnue par l'Empereur BAO DAI. Par l' ordonnance N°6 du 15 Avril 1950, Sa Majesté rattacha directement à sa personne les pays montagnards, puis leur donna, le 4 Avril 1952, un statut particulier.
DIËN BIËN PHU plus connu comme la dernière bataille décisive du Protectorat français, est le berceau mythique du Pays TAÏ. L'histoire de
cette région frontalière et montagneuse a toujours fluctué au gré des alliances et conflits avec ses voisins, la Chine, le Laos, le Vietnam. D'abord région autonome constituée de plusieurs
seigneuries, et reconnue dès le XVIIè s. sous la Dynastie LÊ, elle devient protectorat de la France le 9 Juin 1885 après la reconnaissance par la Chine du Traité de Huê
(1883).
Le désastre de DIÊN BIÊN PHU sonnera aussi le glas des Seigneuries des DEO de LAI CHÂU, viscéralement attachés à la France, comme des DEO de PHONG
THO.
"Nous serons fidèles aux Français comme nous l'avons été au roi d'Annam. Celui qui perd la mémoire des bienfaits devient malheureux. Nos os se transforment en poussière mais ce qui ne périra jamais c'est le souvenir de cette visite que vous faites à notre père Cam Seng dans sa demeure". Deo Van Tri à Auguste Pavie 1888.
Prévue 5 jours avant l'opération "Castor", le 18 Novembre 1953 le camp retranché de Lai Châu, tout près de Diên Biên Phu, est évacuée. Puis suit
l'évacuation de la capitale. Le Seigneur DEO VAN LONG, sa famille et son personnel trouvent refuge à Hanoï. Menacé de mort par le Viêtminh qui découpa en morceaux sur la place publique son fils
aîné DEO VAN TAÏ, le patriarche quitte pour toujours son Pays et trouve refuge en France avec les siens. Il mourra en 1975 à Toulouse où se trouve sa sépulture et où vit toujours une de ses
filles, DEO NANG IN (1923) et les 3 derniers enfants nés de son 2è mariage : Cécile DEO TAAM CAE ¤¤, Roger DEO VAN ROONG, Rémi DEO VAN
RING.
¤¤ Cécile DEO TAAM CAE est la mère de Maître Olivier Ezquerra de Toulouse.
¤ Lire
olivier.ezquerra.free.fr Avec nos remerciements
"...... Cependant le Pays TAÏ a été reconnu comme indépendant de 1948 à 1954 par les Français et les Thaïs puis comme région autonome avant d'être intégré au Vietnam en 1975.
Le choix d'une Fédération ou d'un Pays indépendant en lieu et place d'un Royaume écarte l'idée de succession familiale et partant, justifie son existence sur des règles de reconnaissance internationale et non sur celles de
"patrimoine". La question de la succession se trouve ainsi coupée de sa raison d'être.
Enfin l'absorption du PAYS TAÏ dans le Vietnam, qui ne remet pas en cause l'existence de la population TAÏE à la culture bien différente du reste du pays, rend sans objet les velléités de prétendants."
En 1955, la République démocratique du Vietnam a renommé la région "zone autonome THAÏE-MEO", puis en 1962 "zone autonome du NORD-OUEST".
En 1975, sous la République socialiste du Vietnam, elle perd son identité et devient simplement le VIETNAM du NORD-OUEST
qui inclut de nos jours SONG LA, LAI CHÂU, LAO CAI ET YEN BAI.
Du Fief des Seigneurs DEO de LAI CHÂU il ne reste que ruines. L'Office du Tourisme vietnamien inscrivait à leur palmarès la visite des ruines de leur YAMEN, au confluent de la Rivière noire (Song Da) et de la Nam Na. " A VOIR ABSOLUMENT avant qu'elles ne soient rayées de la carte et noyées sous l'eau par le barrage TABOU " (SIC). Précisant aussi que c'était le " Palais du sanguinaire DEO VAN LONG qui a fait exécuter tous ses domestiques et ses femmes avant sa fuite pour que personne ne puisse révéler ses secrets ". (RE-SIC)
Or on sait que ce Seigneur n'avait que 2 épouses :
la première, Madame LO THI THINH lui a donné 8 enfants dont l'aînée est la "princesse" DEO NANG TOI (1914-2008) et la deuxième, Madame LO THI THOM lui en
a donné 3 autres. Et chez ces DEO là, il était de notoriété publique que c'étaient ces dames qui portaient la culotte.
Un exemple : l'ambitieuse soeur du Seigneur DEO CAO TRI qui rêvait d'une alliance avec les vrais DEO de PHONG THO pour légitimer son nouveau nom. Une fois le mariage conclu avec DEO VAN NHI, chef du canton de PHONG THO, cette mégère non apprivoisée le dominait et administrait le canton à sa place tant et si bien que la population, excédée, le fit assassiner pendant les fêtes du Têt. Le frère du malheureux, DEO VAN TOA, fut appelé à sa place. La veuve éplorée proposa de partager le nouveau pouvoir avec son beau-frère. Refus catégorique de la population. Cette charmante dame n'eut alors de cesse d'exciter ses frères DEO VAN TRI, CAM LA et CAM QUI pour la venger de cet affront. Finalement Messieurs Frères capturèrent DEO VAN TOA, exigèrent une rançon apportée très vite par la population : 500 piastres. Non satisfaits, ils torturèrent l'infortuné chef pour lui soutirer ses trésors cachés et l'abandonnèrent à leur soeur bien-aimée, accourue pour réclamer la tête de son meilleur ennemi. DEO VAN TOA fut décapité au bord du Nam-Loun, à hauteur du pont de Phong Tho en 1886. Notes du Capitaine SILVESTRE de l'Infanterie Coloniale. Bulletin de l'Ecole Française d'Extrême-Orient Volume 18 dont nous publions plus loin les pages 4 à 8.
Le capitaine SILVESTRE n'a pas précisé le sort réservé au ciboulot de DEO VAN TOA, le BOF de la Lady.
Naturalisé chez DEYROLLE Rue du Bac Paris ? NON me répond mon beau Prince Jardinier Louis-Albert de BROGLIE. DEYROLLE a flambé le Ier Février 2008 mais
dans les décombres point de crâne cramé.
Alors... expédié par DHL Express chez les Jivaros Réducteurs de tête ? Ou Chronopost ? NON, me dit Jéromine PASTEUR qui dirige BIOTIFUL PLANET, je ne
peux rien vous dire, car je ne suis point fille des JIVAROS mais fille des ASHANIKAS. Maguy vous vous mélangez les pédales ! Vous dites n'importe quoi !
BIZARRE, j'ai dit BIZARRE ?, BIZARRE !! Plus j'avance dans ma quête de la "Princesse TAÏ" plus j'entre dans un monde surréaliste surtout avec le WIKIPEDIA français (l'anglais est plus prudent !). Me voilà devant un pseudo petit-fils "Prince Héritier", enseigne de vaisseau au prénom breton bretonnant, type BON ARYEN, avec fanion, (oh là ! mais que font ces crapauds en pleine copulation (Copulation pour Tous !), verrues vertes sur l'étendard de la Fédération Taïe ou bien l'étendard de la "Famille princière DEO VAN LONG" ou...on sait plus ?) et BLA-BLA-BLA.
Comment peut-on tenir à l'orée du 21è s. un discours aussi ringard de vieux colonialiste, 60 ans après DIÊN BIËN PHU ? Contrairement aux HMONG du LAOS qui ont suivi le général VANG PO aux Etats-Unis après la débâcle américaine en 1975, les TAÏS, population retirée, analphabète, de tradition rurale n'ont pas été évacués ni réfugiés en masse. ¤ Les soldats enrôlés dans les 3 fameux bataillons Taïs, considérés comme traîtres, ont été atrocement tués par le Viêtminh mais leur famille, parents, femmes et enfants, ont été épargnés pour des raisons pratiques : culture des rizières.
¤ Lire http/: muse.jhu.edu/journal Avec nos remerciements à Mark W. McLeod
Les leaders MEOS qui commandaient les crêtes des montagnes cernant la cuvette de DIÊN BIÊN PHU ..........
".........trompés et sous payés pendant près de quinze ans par les seigneurs féodaux n'ont pas stoppé l'avance du Viêtminh. Des milliers de Meo ont servi de porteurs pour le Viêtminh et ont patiemment inspecté les crêtes, qu'ils connaissent si bien, pour trouver les emplacements idéaux pour les armes à feu. Les batteries Viêtminh idéalement placées ont détruit les fortifications françaises de DIÊN BIÊN PHU et l'empire colonial avec.
Le siècle de l'implication officielle de la France dans le trafic d'opium est fini.
En France et ailleurs nous sommes à la 2è/3è génération de réfugiés indochinois. Si certains ne sont pas encore "acclimatés" malgré la sollicitude de la
France, il vaut mieux les parachuter chez eux plutôt qu'en faire d' éternels assistés par des discours aussi paternalistes. On peut les larguer par ex. au dessus de Diên Biên Phu avec ou sans
parachute suivant leur degré d'utilité publique.....ou au large de la Mer de Chine puisque je distingue l'ancre de marine de "SON ALTESSE le Prince GWENAËL LOUIS GARAUD (sic) petit-fils de SON
ALTESSE la Princesse DEO NANG TOI..." (resic). Etc. et etc. ET PUIS, TRÊVE DE BALIVERNES !
ET PUIS, SERIEUSEMENT MONSIEUR "LE PRINCE" (sic), la République socialiste du Vietnam, ex-République démocratique, religion : athéisme d'Etat, entre dans le 3è millénaire et va bâtir sa centrale nucléaire. Elle ne tolère plus les seigneurs de guerre et autres vassaux comme l'ont supporté jadis les Etats ou Royaumes faibles. S'aventurer là bas même sous couvert d'humanités ou d'humanisme risque de se retrouver le ciboulot sous le bras et la casquette sur le cou. ZIGOUILLé comme le malheureux DEO VAN TOA dont le sang des DEO de PHONG THO coulait réellement dans les veines.
A
LE SEIGNEUR DEO VAN TRI OU CAM OUM 1848 - 1908 à MUONG LAI, TONKIN. YAMEN DE MUONG LAI.
Nous commençons l'arbre généalogique à partir de DEO VAN TRI dit CAM OUM dont nous pouvons vérifier le parcours.
Celui d'un aventurier au grand coeur doté d'une foi profonde qui a eu la chance de croiser la route d'AUGUSTE PAVIE comme son fils, DEO VAN LONG plus tard, a croisé le chemin du Général RAOUL
SALAN.
Il faut distinguer 2 familles DEO qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre, qui se détestaient mais, noblesse
oblige, s'unissaient pour des raisons politiques imposées par le Protectorat français en pleine Guerre d'Indochine.
Nous nous en tenons au témoignage du Capitaine Silvestre et au rapport de la Mission Pavie, Indochine 1879-1895
. D'ailleurs, à notre connaissance, il n'en n'existe pas d'autres fiables.
I. Les Thaï blancs de Phong Tho par le Capitaine Silvestre de l'Infanterie coloniale
BEFEO 1918 - Volume 18 - page 4 à 8
Avec nos remerciements à www.persée.fr
Ces notes ont été prises par le Capitaine Silvestre alors qu'il tenait garnison à Phong Tho. Au moment de son
départ pour la France il les a confiées à l'Ecole Française d'Extrême-Orient. Il disparut dans le naufrage de l'Athos le 17 Février 1917. Elles ont été publiées par le Bulletin
de l'EFEO en 1918 avec l'autorisation de Monsieur Silvestre père et après vérifications .
" A Lai Châu se trouvaient des chefs ambitieux, les Deo. Originaires de Kouang-tong ces aventuriers étaient venus dans la région pour faire du commerce. A ce moment, leur nom de famille était Luu et non Deo et leur chef
.II. LA MISSION PAVIE. INDOCHINE 1879 - 1895
Le Journal de la mission Pavie nous confirme la personnalité de DEO VAN TRI, pas encore Grand Seigneur en ce temps
là mais Pirate, Bandit, Brigand, néanmoins indispensable Allié de la France coloniale en butte à toutes sortes de rébellions et troubles..
On sait de sa Famille qu'elle s'appelait au départ LUU ou LA ou LE ou LO ou CAM ou KHAM et qu'elle venait de Chine. Sans de solides connaissances de l'écriture et de l'histoire chinoises, sans de sérieuses vérifications et confrontations il serait présomptueux de remonter à LO KHAM KONG. La tradition orale étant plus forte que tous les textes, DEO VAN TRI s'en serait déjà vanté auprès d' Auguste Pavie.
Ce qui est certain c'est la confusion créée ensuite sciemment ou non avec les DEO de PHONG THO, connus depuis le XVIIè
siècle, dont le dernier Seigneur DEO VAN AN (1884 Muong So - 1969 Tung Nghia) était considéré comme leur Roi par le peuple TAÏ.
Une parenthèse : pour se prémunir d'un quelconque NGUYÊN qui a réussi politiquement ou financièrement et qui serait
tenté de s'accrocher à une branche de la Famille Impériale d'Annam, l'Empereur Ming Mang a doté chaque branche de sa lignée d'un "caractère" imparable, reconnaissable entre toutes. Point de
confusion possible.
Ceci n'enlève rien au mérite personnel de ce Grand Aventurier au coeur simple que fut DEO VAN TRI, fidèle à la parole donnée, attachant par son amour et admiration de la France.
" Il a fait ce rêve de commander à toute la Rivière Noire et d'en faire une Principauté. Et une pareille ambition dénote une âme qui ne saurait être médiocre." Rapport du Lieutenant Jacob
A lire absolument Auguste Pavie, l'explorateur aux
pieds nus Avec nos remerciements
Journal
du séjour de Vacle à Lai Châu du 6 Mai au 10 Août 1890
Les pages reprises plus bas sont du 13, 14 et 15 Juillet 1890.
Joseph VACLE (1857-1907) : " Il se présenta dans mon cabinet en culotte courte, chemise à jabot, bas de soie noirs et souliers vernis à boucle d'argent. Petit, un peu bedonnant, tout rasé, frais et gras, toujours souriant et d'une exquise politesse il avait un minuscule éventail dans la main droite, un bracelet d'argent au poignet gauche et paraissait sortir d'un bal du dix-huitième siècle [...] " De Lanessan (Le Siècle : Un colonial modèle)
De son épouse Madame HOANG THI CHOI, DEO VAN TRI a une dizaine d'enfants dont DEO VAN KHANG (1872-1929), DEO VAN MUON, DEO THI THIÊP, DEO VAN LONG (1887-1975), DEO THI MONG et +++
Dans sa lettre du 23 Septembre 1897 à Auguste PAVIE, DEO VAN TRI écrit :" Je suis très bien portant......
Encore un petit garçon s'appelle Ba A est venu au monde il y a un an. Peut-être aurait-il encore des suivants."
B
SON EXCELLENCE DEO VAN LONG, SEIGNEUR DU PAYS TAÏ, PREMIER ET DERNIER PRESIDENT DE LA FEDERATION TAÏE (1926/1954). 15 Mars 1887 à Lai Châu (Tonkin)+ 20 Novembre 1975 à Toulouse (France).
Ci-après quelques pages de Jean JERUSALEMY, administrateur de la FOM
La France d'Outre-Mer (1936-1960) cliquer
Formé en France, camarade de classe du mythique Général Raoul Salan, le 3è fils de DEO CAO TRI qui succédait à son aîné DEO VAN KHANG (1872-1929),
a su se donner tous les attributs du pouvoir et faire du Pays TAÏ un Etat autonome, incontournable.
Dès sa prise de fonction en 1940 en tant que gouverneur de LAI CHÂU et chef suprême de DIÊN BIÊN PHU et TUAN GIAO, LONG a également été chargé par le gouvernement français de l'entier commandement de la seigneurie de MUONG TE de son jeune frère DEO VAN MUN, de la seigneurie de PHONG THO de DEO VAN AN et de la seigneurie de SONG LA, fief de son rival thaï noir BAC CAM QUY. En 1943 LONG a même réussi à faire nommer son neveu DEO PHU VAN, gouverneur de BAC CAN dans le Nord-Est, faisant de lui une force avec laquelle il faut compter dans le pouvoir politique de l'Indochine française.
Durant l'occupation japonaise et l'avancée du Viêtminh en 1945, DEO VAN LONG était resté plus d'un an en France, participant à la conférence de Fontainebleau en Juillet 1946.
Il retourna à LAI CHÂU, dans le sillage de la réimplantation par les troupes françaises au cours de l'année.
Drapeau, étendard, blason, sceau, Ordre du mérite civil calqué sur la Légion d'honneur furent créés en 1950 par le Conseil de la Fédération sous son égide. Comme pour Bokassa, Arthus-Bertrand était passé par là....
Le Seigneur DEO VAN LONG n'oublie pas non plus la construction d'un Yamen à LAÏ CHÂU, l'installation d'une Mini Cour régie par une étiquette dont la lecture dans WIKIPEDIA aurait réjoui le Lord Chambellan de Buckingham Palace et mes amis les Princes de Bourbon de Parme, descendants directs du Roi-Soleil. En fait cette étiquette exotique posthume a été décrite par un petit malin "contributeur", ayant à coeur d'aider WiIkipédia et de s'élever lui-même dans ce qu'il croit être la hiérarchie des Princes.
DEO VAN LONG a su surtout se constituer une Armée instruite par des officiers français, formant des contingents dits "supplétifs" envoyés en
renfort dans la cuvette de Diên Biên Phu. Capturés par le Viêtminh, considérés comme "traîtres à la patrie" ces soldats ont été atrocement mutilés avant d'être exécutés. Ce sont eux les héros
perdus du Pays TAÏ, ce sont eux les fils du Soldat Inconnu.
La République Française reconnaissante promut DEO VAN LONG Chevalier de la Légion d'Honneur en Juillet 1948, puis Officier le 3 Décembre 1952.
Tout était en place pour ériger le sien Pays en Principauté si ce n'était la chute de Diên Biên Phu sonnant le glas de toutes ses
espérances.
Ce "LORD of WAR", SEIGNEUR DE GUERRE a été fidèle à la France jusqu'au bout. Sous son égide le peuple TAÏ a payé un lourd tribut à Diên Biên Phu. Lui-même a perdu ses 2 fils en 1954 :
DEO VAN DAN (aka UN) 1922-1954, à la tête de 4.000 Thaïs blancs et DEO VAN TAI (1916- 1954) découpé en morceaux sur la place publique par le
Viêtminh pour servir d'exemple.
Un autre fils DEO VAN PHAT (1917-1952), considéré comme son héritier, capitaine dans l'Armée française meurt en Avril 1952, noyé dans la Rivière Noire. Voulant regagner à tout prix Qui Nhon malgré l'orage et le refus de son piroguier de franchir les rapides, il se mit debout pour exhorter ses hommes épuisés, la pirogue heurta un rocher, il perdit l'équilibre et fut happé par les courants.
Ses fils disparus, le patriarche se tourna vers sa fille aînée, DEO THI TOÏ et son gendre Louis BORDIER, eurasien, né au Tonkin, sous-officier de
réserve, ingénieur agronome, honorable correspondant, chef de l'Intelligence Service de l'Indochine (le 18 Novembre 1953, ce dernier participa à l'évacuation de Laï Châu avec DEO VAN UN,
DEO VAN TAI (les 2 fils de DEO VAN TRI qui devaient tomber moins d'un an plus tard sous les coups de l'ennemi) et un cousin par alliance, DEO VAN AN.
La loi salique n'existe pas au pays TAÏ, la succession se fait au mérite. Avant sa mort à Toulouse en 1975, le Seigneur DEO VAN LONG a choisi sa fille
aînée, qui le secondait en fait depuis 1960, pour lui succéder comme Chef de son Clan et non comme " Héritière du Pays TAÏ " puisque ce si beau Pays fait partie d'un monde enfui à jamais depuis
1954. Depuis la tragédie de Diên Biên Phu il n'existait plus que dans les songes en technicolor du Patriarche. La "Princesse" DEO NANG TOÏ N'A JAMAIS "REGNE" mais elle a su se rendre utile
et aidé ses compatriotes exilés dans la mesure de ses moyens. Elle a su régner dans les coeurs des apatrides, des boat people et tant d'autres réfugiés laissés pour compte dans les camps de
fortune d'une France lasse et blasée. Mais les 2 millions de Taïs restés au Tonkin sous le joug communiste, ignorent jusqu'à son existence ! Et affirmer qu'elle les a dirigés à distance, à plus
de 10.000km, relève de l'ignorance la plus crasse du système totalitaire.
LE TITRE DE PRINCE N'EXISTE PAS AU PAYS TAÏ. LE SEIGNEUR DE GUERRE DEO VAN LONG EST APPELE "MAÎTRE VENERE" PAR SON PERSONNEL ET "SON EXCELLENCE" PAR L'ENTOURAGE.
LE TITRE DE PRINCESSE DE SA FILLE AÎNEE, DEO NANG TOÏ - MADAME VEUVE LOUIS BORDIER, EST UN TITRE DE COURTOISIE, EQUIVALENT DE "SEIGNEUR", DONC, NON HEREDITAIRE.
LES DIVERS DRAPEAU, FANION, DECORATION CI-DESSOUS SONT PRESENTS DANS WIKIPEDIA COMME LES ATTRIBUTS REGALIENS DU SEIGNEUR
DEO VAN LONG ET DE SES HERITIERS.
Ne serait-il point préférable de vérifier d'abord l'identité de ce "KINODO 2" et de lui demander d'éclairer notre lanterne d'internaute sur ce "travail personnel".
C'est ici qu'il y a confusion entre les DEO de LAI CHAU et les DEO de PHONG THO dont est issu DEO VAN AN, le chef féodal considéré avec raison par ses
sujets TAÏS comme un Roi légitime.
C'est lui, DEO VAN AN le véritable et ultime héritier d'une lignée noble qui a servi 13 siècles durant cette mosaïque de seigneuries du Nord. Il était le véritable héritier de DEO VAN NHI assassiné par la population pour avoir laissé sa femme, la soeur de DEO VAN TRI, gouverner Phong Tho, il était aussi le fils de DEO VAN TOA capturé traitreusement, torturé par DEO VAN TRI et ses frères pour son "fric" puis livré à la haine de leur soeur pour être décapité en 1886. Ce n'est pas un roman à la sauce Bodard mais les notes et P.V consignés par le capitaine Silvestre de l'Infanterie coloniale en poste à Phong Tho et cités plus haut ( Bulletin de l'Ecole Française d'Extrême d'Orient.) Le père de DEO VAN TRI avait, moyennant finances, troquer son nom LUU contre DEO car seul un DEO pouvait diriger les Thais blancs..... D'ailleurs DEO VAN LONG et DEO VAN AN se détestaient. La greffe n'a jamais pris.
DEO VAN AN, bien que considéré comme un Roi par son peuple ne s'était jamais fait appeler "Sa Majesté", ni ses Héritiers, "Son Altesse" !
Le traitement de DEO VAN LONG est S. Excellence ou Maître Vénéré. Ces mises au point n'enlèvent rien aux mérites de DEO VAN TRI et Compagnie.
LE SEUL VERITABLE HERITIER MORAL APRES LA "PRINCESSE" DEO NANG TOÏ EST SON NEVEU :
SON EXCELLENCE Philip DEO VAN DUC, CHEF DU CLAN DES DEO DE LAI CHÂU depuis
2008.
"Je suis le 6ème enfant et unique fils de DEO VAN TAI.....Denise (Diêp), ma soeur (n°5) a déjà fait une tentative d'arbre généalogique familial puis a abandonné
devant la difficulté ". mail vendredi 12 Juin 2015, 22h04
POUR LE MOMENT LA PASSION DE PHILIP EST LE BILLARD. IL NE REGARDE JAMAIS INTERNET ! IL TOMBAIT DES NUES DEVANT MES QUESTIONS SUR LE SITE DEO VAN LONG ET
SON ALTESSE G.L.G
".....car le Net et moi c'est encore plus minimaliste que vous ! En fait, si j'ai un ordi (surpuissant) à la base, c'est juste pour me servir d'un top logiciel de "jeu de dames" qui est redoutablement évolué par rapport à ceux que j'ai pratiqués lorsque je faisais de la compétition (y'a longtemps) et qui me fait progresser à un tel point que j'envisage de refaire les championnats de France avec l'ambition de me classer dans les 50 premières places, ce qui équivaudrait pour le petit 1ere série que je suis, d'aller jouer dans la cour des "grands".
Merci encore de votre sollicitude en espérant ne pas vous déçevoir.
Amitiés Philou . " mail mardi 16 Juin 2015, 00.57
IL N'Y A JAMAIS EU DE PRINCE AU PAYS TAÏ QUI EST UNE MOSAÏQUE D'ETHNIES GOUVERNEES PAR DES SEIGNEURS DE GUERRE, VASSAUX TANTÔT DU ROI DE CHINE, TANTÔT DE L'EMPEREUR D' ANNAM TANTÔT DE LA FRANCE, AU GRE DU VENT DE L'HISTOIRE. LE TITRE DE "PRINCESSE DEO NANG TOÏ" EST UN TITRE DE COURTOISIE, EQUIVALENT à SEIGNEUR (TITRE DEVOLU AUX HERITIERS MÂLES). "PRINCESSE" N'EST DONC PAS UN TITRE HEREDITAIRE ET LE PREDICAT D'ALTESSE EST ASSEZ SURPRENANT TOUT COMME LE SOI-DISANT PROTOCOLE L'ENTOURANT !
DONC : SON ALTESSE (LA
PRINCESSE DEO NANG TOÏ ), SEIGNEUR (DU PAYS DE TAÏ). SONT DES INEPTIES.
ELUCUBRATIONS DE DOUX DINGUES JOUANT AU PRINCE ET A LA PRINCE ? OU DE PETITS INTRIGANTS et ESCROCS EN PUISSANCE ?
MONSIEUR BORDIER A UN FILS D'UN PREMIER LIT : JOSEPH BORDIER
SON EPOUSE, née DEO NANG TOÏ N'A JAMAIS PU AVOIR D'ENFANT. ELLE A ELEVE UNE FILLE Madeleine ¤ QU'ELLE N'A JAMAIS ADOPTEE ET 2 JEUNES LOINTAINS NEVEUX, ADOPTES EN 1998 ET QUI PORTENT EUX, LEGALEMENT, LEGITIMEMENT LE NOM DEO ACCOLE AU NOM DE LEUR GENITEUR RESPECTIF :
Jean-Claude CAUTERET-DEO né en 1946 (69 ans) et Jean-Jacques LAUVENT-DEO (54 ans).
TOUS DEUX ONT HERITE DU DOMAINE DE BEAUVALLON, L'ONT DIVISE ET Y VIVENT PAISIBLEMENT, CHACUN DANS SA PARCELLE.
CE NE SONT PAS DES ALTESSES. ILS SONT SAINS D'ESPRIT, N'ONT PAS LA GROSSE TÊTE ET NE SE RECLAMENT D'AUCUN TITRE PRINCIER TOUT COMME
Philip DEO VAN DUC. MAIS PHILIP EST DEJA UN PRINCE DU BILLARD .
¤ Existe t-il une Nine DEO-BORDIER sur le livret de famille des BORDIER ? Et sur la déclaration de succession après décès de Madame DEO NANG TOÏ, veuve LOUIS BORDIER ? Il semblerait que NON....
Deo Nang Toi fr.wikipedia.organ ???
A propos de "SON ALTESSE LE PRINCE GWENAËL LOUIS GARAUD(Y) dis donc !, GRAND CHANCELIER" QUI A ENTRE LES MAINS LA CHARGE DE LA GRANDE CHANCELLERIE DE L'ORDRE DU MERITE CIVIL TAI (sic) Etant précisé que la Grand-Croix est exclusivement réservée au Grand Chancelier et à l'aristocratie (resic).
Dites, François, Ségolène vous avez beau créché à l'Elysée, dîné avec les Rois et les Reines de Suède, d'Espagne, Son Altitude ne vous accordera point cet' Grand-Croix. NA ! Mais peut-être l'autre François, Duc de Brissac, peut-être Roland, Marquis du Luart, Président tout neuf du Jockey Club (rue Rabelais Votre Grandeur, et non Hippodrome de Longchamp) ou Minnie, Princesse de Beauvau-Craon. Aïe, pourvu que Son Altitude n'aille pas la lui proposer Place Beauvau, non votre Grandeur ici crèchent Manuel, Bernard et autres manants de la République, la princesse Minnie, c'est en son Château d' Haroué en Lorraine : la fille aînée de mon regretté ami, Marc, dernier Prince de Beauvau-Craon a bien besoin d'une consolation depuis que Fleur Pellerin lui a interdit de vendre son mobilier historique.
Cette Fleur sur une bouse de vache.......
Ordre civil du Mérite Taï fr.wikipedia.organ ???
Copie d'un mail (Samedi 13 Juin 2015 16h49) de Son Excellence Philip DEO VAN DUC, Chef du clan depuis 2008.
"............. Et là où tout se rassemble, les gorges et les eaux, à l' endroit le plus bas, c'est LAI
CHÂU (...). Ce n'est pas une descente aux enfers car ce que je trouve au fond de ce trou, de ce gouffre effroyable c'est ce que la nature a de plus délicat, la civilisation la plus aimable. C'est
comme si toutes les forces de la jungle et de la montagne avaient servi d'écrin à l'antique douceur de vivre, la protégeant et la cachant (...). Et pourtant le fond de cet abîme, c'est un rêve de
grâce et de volupté. Partout des prairies de velours, d'énormes roues de bois entraînées par l'eau, des villages blottis dans l'éternité. Et quel parterre de fleurs ! " La guerre
d'Indochine, Lucien Bodard, éd. Grasset
LAI CHÂU, LE PARADIS NATAL DE LA "PRINCESSE" DEO NANG TOÏ N'EST PLUS. IL GÎT SOUS LE LAC
APRES LA CONSTRUCTION DU BARRAGE TABOU, LE PLUS GRAND DE L'ASIE DU
SUD-EST
A L'OREE DU 3ème MILLENAIRE LE PAYS TAÏ COURT VERS L'INDUSTRIALISATION ET L'ATOME
LAI CHÂU est rebaptisé MUONG LAY et déménagé à TAM DUONG qui, lui, est renommé LAI CHÂU, le village de BINH LU est rebaptisé TAM DUONG etc... et etc. C'est à y perdre le Nord !
20.000 familles (300.000 personnes) de différentes ethnies de Diên Bên, Son La et Lai Châu ont été déplacées pour laisser place à la construction de la centrale hydroélectrique de Son La, le projet du siècle, conçu et réalisé à 100/% par des ingénieurs et constructeurs vietnamiens ( Messieurs BUI PHUONG NAM et NGHIÊM CÔNG TÂN Chef et Chef-adjoint du Bureau technique.)
Deux milliards de dollars en tout, prévus pour 3 barrages.
A peine inauguré, 2 autres barrages sont mis en construction.
La nouvelle capitale provinciale, est à 80km de SAPA. Elle comprend 5 districts outre la ville LAI CHÂU
:
MUONG TE, PHONG THO, SIN HÔ, TAN DUONG, THAN UYÊN.
A lire vietnam.vnanet.vn Avec nos sincères remerciements pour les superbes photos du Barrage
A voir guidefrancophonehanoi.com Avec nos compliments et remerciements chaleureux
Ce soir, Vendredi 12 Juin 2015, 22h., mail de Son Excellence Philip DEO VAN DUC, chef du clan DEO de LAI CHÂU.
Il m' écrit à propos de "La rivière Noire" qu'il me recommande :"J'y ai appris tout ce que ma mère, oncles, tantes et anciens du pays ne nous ont pas transmis (?)....enfin, pas tout mais
les grandes lignes ! "
"Il fut un temps où sur le bassin de la rivière Noire, le pays des Taïs et d'une mosaïque de groupes ethniques, jouissait d'une indépendance de fait que lui octroyait l'empire vietnamien dont il relevait. En un siècle, cet espace montagneux jouxtant les frontières chinoise et laotienne a été l'objet d'une rapide intégration à l'espace national. Il bénéficia d'une autonomie contrôlée sous la férule coloniale puis fut organisée en zone autonome par le Vietnam indépendant à laquelle succède une administration directe plus conforme aux principes actuels de l'Etat National.
Cet ouvrage retrace ce processus accéléré des réductions de particularismes régionaux où les chefs traditionnels perdirent leur pouvoir et le droit coutumier, sa prégnance. Jadis inaccessible et vivant en autarcie, cette marche frontalière, désormais organisée en provinces, se plie alors aux nécessités du développement commun comme en témoigne la rivière Noire, fleuve dompté, haché de barrages, pourvoyeur d'énergie."
Samedi 13 Juin 2015, 23h18, mail de Matthew DEO :".....J'ai visité à plusieurs reprises le pays taï et
j'ai rencontré Philippe Le Failler pendant qu'il finalisait son livre en 2007. L'avez- vous lu ? C'est très intéressant et surtout impartial."
PHILIPPE LE FAILLER.
Membre statuaire de l'IrASIA . MCF Ecole Française d'Extrême d'Orient.
Docteur en histoire de l'Université d'Aix en Provence (1993), boursier Lavoisier du MAE (1994-1997), Lauréat Vent d'Est du MAE (à Hanoï 1998-2000), contractuel local de l'EFEO à Hanoï (2000-2003), recruté comme Maître de conférences en 2003. Présence au Vietnam de 1996 à 2012.
2011 : " DEO FAMILLY OF LAÏ CHÄU. Traditional power and unconventional practices ", Journal of Vietnamese studies, Special issue, vol. 6, N°2 (Summer 2011), p.42-67.
2013 : Etudes sur les pétroglyphes du district de Sapa, province de Lao-Cai EFEO 70 p. Ph. Le Failler a découvert que toutes les inscriptions sur les roches sont en fait des cartes de rizières et des chemins car le papier se conservait mal sous ce climat humide. Il recense aussi les livres anciens pour qu'ils ne soient pas achetés par des touristes pour quelques dollars.