HISTORIQUE II.   ANNEE 1978                                   CHÂTEAU DE PINTERVILLE. 27400 Eure FRANCE

1978 : Façade Est sur la Route de Pacy
1978 : Façade Est sur la Route de Pacy

                                          EST : ENTREE PAR LA ROUTE  DE PACY

                         OUEST : SUR L'EURE et LA VOIE RAPIDE ROUEN-EVREUX                    Création d'un étang et rééquilibrage du canal de dérivation par Maguy TRAN                                sous l'égide de Jacques COUËLLE (1902-1996) de l'Institut

1978 . Façade Ouest sur l'Eure
1978 . Façade Ouest sur l'Eure
1978 . Création d'un étang par Maguy Tran
1978 . Création d'un étang par Maguy Tran

 

 

                                   LE VIEUX VILLAGE AUTOUR DU CHÂTEAU

 

En 1978, soit 35 ans auparavant, les jeunes préfèrent construire des pavillons modernes - les crédits s'obtiennent plus facilement - ce qui explique l'état de délabrement de certaines bâtisses anciennes occupées par les parents et grands-parents. Fort heureusement, la génération suivante a compris le devoir de restaurer ce patrimoine - les crédits aussi sont encouragés et plus souples - En 2013, on constate avec bonheur que la totalité de ces demeures a été restaurée et embellie par des couples que j'ai vus jouer dans le parc tout petit....

En fait beaucoup de jeunes consacrent leurs congés et fins de semaine à embellir leur demeure et s'improvisent maçon, menuisier, jardinier. En définitive, c'est beaucoup de sacrifices mais beaucoup de joie et de fierté à me montrer leur rêve devenu réalité.

LE PERE LAVAL 1803-1864
LE PERE LAVAL 1803-1864
LE PRESBYTERE DONNANT SUR LA VOIE RAPIDE. AUJOURD'HUI PROPRIETE DE NOS AMIS VALET QUI L'A RESTAURE ET EMBELLI DEPUIS UN DEMI-SIECLE.
LE PRESBYTERE DONNANT SUR LA VOIE RAPIDE. AUJOURD'HUI PROPRIETE DE NOS AMIS VALET QUI L'A RESTAURE ET EMBELLI DEPUIS UN DEMI-SIECLE.

Le presbytère est vendu comme bien national le 26 juin 1796 pour 5.360 livres à Henrin Paysant-Delafosse, maire de Louviers de 1790 à 1792, et qui est d'ailleurs mort à Pinterville en 1819. Une ordonnance du Roi, datée du 18 février 1824 aux Tuileries, autorise le maire de Pinterville à l'acquérir pour la somme de 7.300 fr, montant de l'estimation, pour y loger le desservant. Une partie de cette somme donne lieu à une "imposition extraordinaire" pendant onze ans. Pour Pinterville, cet achat a représenté, PENDANT UN SIECLE, une suite de dettes que la commune, peuplée d'agriculteurs et d'ouvriers aux fabriques de Louviers, eut bien du mal à rembourser. En 1923 le presbytère est vendu après enquête commodo et incommodo... Fin des "impositions extraordinaires". Plus de presbytère, plus de curé à demeure... mais un curé à mi temps qui s'en prend férocement à mes chroniques dès 1978, " Madame Tran le diable en kimono de soie "... Jetant anathème sur anathème !!!

Cela faisait rire ses propres ouailles qui nommaient la nouvelle châtelaine Marguerite Marie Tran - Maguy Tran - le " fantasme au curé ". Le château deviendra, peu de temps après le " fantasme à petit Girault ", un petit notaire nommé Tuteur d'Etat par le nouveau Juge des Tutelles, surnommé le  gauchiste du Syndicat de la Magistrature. Voilà un Tuteur d'Etat qui n'a jamais pu franchir la grille du château, se repliant sur la loge du gardien, sur les fermiers, le personnel, sur les 3 enfants adoptifs "héritiers"(sic), et enfin sur le Fisc... Malheureusement pour le fisc français, je n'étais  pas considérée comme résidente en France et force est de constater que ce "fabuleux" héritage que les enfants ont recueilli de leur père adoptif ne représente que des soucis si on consentait à ne plus parler en anciens francs !

                                       ACHAT DU DOMAINE  MAI 1978

 

Grâce au Prince de Faucigny-Lucinge, à son exquise courtoisie, sa diplomatie, j'ai pu négocier l'achat du Domaine avec le château, la ferme, les terres, les bois, les îles bordées par l'Eure, et surtout les 40.000m2 (4 Ha) face à la mythique Eglise du Bienheureux Père Laval, objet de bien de convoitises et d'intrigues !! Désireuse de donner à mes 3 enfants adoptifs,"enfants naturels reconnus"(sic), une terre et des racines, grâce à mes juristes j'ai réalisé l'achat par une "reconversion de patrimoine". Les enfants étant mineurs, la succession recueillie de leur père adoptif décédé 4 ans auparavant, en 1974, est naturellement placée sous l'autorité d'un Juge des Tutelles.

Par bonheur je me suis retrouvée devant 2 Juges des Tutelles expérimentés compétents, fermement décidés à appliquer la Réforme de la Tutelle et de l'Administration légale. Ce sont les Présidents Jean-Pierre ARON et Jean CASEL, du Tribunal d'Instance d' Evreux. Sur la base des rapports d'experts diligentés par la Direction Nationale Evaluations de la FIDAL, le Juge des Tutelles Jean CASEL, signe l'Ordonnance du 24 Mai 1978, autorisant l'achat du domaine de Pinterville. Les fonds provenant de la vente des biens des 3 enfants mineurs étant insuffisants j'ai donc laissé à disposition de l'Indivision une somme correspondante à 34,81% de la valeur du domaine. Grave erreur ! A ne pas commettre. En plus j'ai dû racheter à part les éléments de décoration..

Si j'ai récupéré sans scrupules ces derniers éléments, je n'ai jamais pu récupérer ces 34,81%. Je les ai barrés de mes comptes comme j'ai rayé à jamais de ma vie ces 3 enfants. L'adoption est une loterie .....Le Tuteur d'Etat, tout pourri qu'il était, ne pouvait être responsable de leur ADN....

 

       UN NOUVEAU JUGE DES TUTELLES. INTRIGUES DU PETIT NOTAIRE 

 

Le terme d'administrateur légal sous contrôle judiciaire d'un enfant mineur, s'il semblait banal peut se révéler une arme redoutable entre les mains d'un officier ministériel malhonnête. Surtout s'il le brandissait devant des gens peu au courant des termes juridiques.

Notre nouvelle résidence ne faisait plus partie de la Juridiction d' Evreux; le dossier de l'Indivision des 3 enfants mineurs était transféré à Louviers. Pour moi, c'est un simple détail logique pour ne pas dire logistique..

Tous mes amis de l'Eure et surtout les "Aînés Châtelains" accouraient de toute la France pour me prodiguer moult conseils.  Le maire de la Commune, notre regretté Monsieur Roger Lecoutre me signait une autorisation permanente pour l'atterrissage d'un Hélico. Tous les copains américains affluaient. C'était le bonheur et l'euphorie.

Avec le village et la ferme nous vivions en bonne intelligence jusqu'à l'arrivée d'un nouveau notaire à Louviers, JEAN-PIERRE GIRAULT.


Ce nouveau petit notaire s'était présenté à moi 2 fois plutôt qu'une. PARFAIT

   Ce Monsieur GIRAULT n'était pas le notaire de la succession, nous avions signé l'acte d'achat du Domaine à Louviers pour des raisons de territorialité, chez son prédécesseur. Et à peine débarqué le voilà qui se présentait à moi (fort civil et d'usage), mais de cette manière !, au Juge.! derrière mon dos....Pourquoi ne pas m'avoir écrit puisqu'il m'avait envoyé son carton le 14 septembre soit 2 mois plus tôt....Un petit ambitieux, il fera du chemin.

   Depuis notre arrivée nous n'avions que de bons rapports avec la ferme, tous les jours les enfants allaient chercher le lait, les oeufs, et toute sorte d'autres produits que je tenais à régler chaque semaine. Les 2 ou 3 précédents fermages, le fermier et sa femme étaient venus les régler ponctuellement autour d'un apéritf, nous parlions de choses et d'autres et ils me remettaient une enveloppe en billets que je ne recomptais jamais, me contentant de leur remettre leur quittance. Et voilà d'un coup on ne les voyait plus ! Ils nous envoyaient en recommandé leur fermage. "Surtout, plus d'enveloppe en liquide, il y a un juge qui surveille, çà doit être louche, c'est sous contrôle judiciaire"... Des années plus tard ils m'ont avoué être le jouet de ce redoutable sieur GIRAULT aux dents bien longues.....Ils regrettaient aussi leur manque à gagner les 18 dernières années car le fermage ne représentait que le "centième" de nos achats annuels chez eux. Car, bien entendu, n'étant pas hypocrite, j'ai suspendu toutes relations avec eux..

J'étais constamment harcelée par des demandes de ce genre. Voilà que le nouveau et jeune Juge contrôle les Ordonnances de ces prédécesseurs, des magistrats expérimentés. Sur les conseils du petit Notaire, sans doute.

Le Juge des Tutelles d'Evreux, Jean Casel, en effet s'était inquiété du plan de reconversion du patrimoine que lui avaient présenté mes conseils de la FIDAL.  

" Un château, c'est un gouffre vous savez me disait-il, et puis on ne sait trop ce que deviendront les enfants adoptés ". Exactement les mêmes paroles que son prédécesseur, le Président Jean-Pierre Aron et ma grand-mère Eiling avant sa mort. Je lui ai dit que les revenus de la succession new-yorkaise de ma grand-mère maternelle et la donation de mon oncle sans enfants me permettraient d'y pourvoir. De leurs côtés mes amis de la Demeure Historique dont le Prince de Beauvau Craon m'encourageaient vivement à sauver ce patrimoine.

Mes juristes américains ont rassuré le Juge des Tutelles en lui donnant les détails de mes impôts à New-York et lui ont demandé le secret ne serait-ce que pour la sécurité des enfants...J'ai invité le Juge Casel et son épouse à Pinterville lorsque j'ai su que le Professeur Pierre Debray-Ritzen a suivi leur fille pour sa dyslexie, ce jour là il y avait aussi un de ses grands amis qu'il tutoyait, Maitre Richard Dupuy, ancien Grand Maître de la Grande Loge de France et bien sûr Maître Jean-Louis Aujol. Par la suite la fille me reprochait mes "relations" avec les Juges des Tutelles. Faut-il être POURRI pour suggérer de telles idées. Comme si ces magistrats expérimentés puissent se laisser corrompre par quelques dîners en ville.

 

 Les relations avec le nouveau Juge des Tutelles vont de mal en pire. Il était jeune, foncièrement honnête, mais manipulé finalement par des petits fonctionnaires hargneux et envieux. De plus les journalistes me préviennent qu'il est de gauche, du "Syndicat", qu'il prend systématiquement le contrepied de ses collègues d'Evreux, qu'il vaut mieux s'adresser à lui par l'entremise d'un avocat de son cru dont je ne me souviens plus du nom. Absorbée par mes projets Chine 79 à Shanghai et à Shenzeng je n'avais pas le temps de me rendre à ses convocations...

Avec Maitre Jean-Louis AUJOL et la FIDAL nous avons bien ri de ces histoires à la CLOCHEMERDE. De plus, ce Juge "Monsieur Propre" se mettait à convoquer toutes les commères petites bourgeoises qui se prétendaient être mes amies car leur mari, soit géomètre, soit architecte, travaillait pour moi. Il écoutait avec bienveillance les doléances de "ma fille" de 15 ans. Il exigeait de moi des comptes précis, mes conseils lui opposaient les textes et nos comptables américains cessaient d'alimenter les comptes de l'Indivision, pourrie de dettes dues à l'erreur ou à la malhonnêteté du notaire de la succession. Nous cessions surtout tous les travaux prévus pour la restauration du château.

A la fin, s'apercevant de la réalité, ce Juge me disait : "Vous savez il y a un très mauvais climat.....Mais tout le monde reconnait que vos enfants sont très bien élévés"...Il ne manquerait plus que celà.!

Je ne lui en veux pas et je ne l'afficherai pas sur mon MUR DES CONS.

De fil en aiguille, sur les conseils de Maitre Jean Louis AUJOL et après une réunion avec la FIDAL nous  décidions de laisser à ce Monsieur GIRAULT (qui piaffait d'impatience) la Charge de Tuteur d'Etat. La première des choses que ce Tuteur d'Etat a fait c'est d'exhiber l'Ordonnance du Juge à tous mes employés et de les convoquer....Les menaçant du Procureur, de tous les maux possibles. Mes conseils américains et français n'ont jamais vu un individu aussi vil et mes employés en faisaient des gorges chaudes.

   Lorsqu'il s'est aperçu que mes conseillers lui ont jeté un os pourri, GIRAULT, rampant avec beaucoup de hauteur me disait : "Vous savez Madame je n'ai pas gagné un seul centime avec cette succession, j'ai assumé ce rôle de Tuteur d'Etat par devoir". A ma tête il a dû comprendre ma réponse intérieure "PAUVRE C...tu t'es trompé de succession"..Alors il s'est rabattu sur les 3 enfants adoptifs, faisant inconsciemment mon boulot c-à-d éloigner définitivement de ma vie ces enfants surtout la fille qui, dès l'âge de 14 ans, écrivait aux Juges pour m'accuser de tous les maux, après une fugue de l'Ecole des Roches où elle s'était réfugiée chez sa nourrice.

Puis finalement j'ai eu les polyvalents. On susurre que c'est Girault le délateur. Mais on raconte tellement de choses. Un vieux des Impôts qui jouait au bridge avec mon voisin centenaire a "avoué"....La vérification tournait court après une attestation du Fisc américain et anglais.



                                   

                                          UNE SUCCESSION AVARIEE.

 

Lorsque les 3 "enfants naturels reconnus" ont recueilli la succession de leur père adoptif d'après l'inventaire du notaire JACQUES LELONG, l'actif dépassant le passif, le Juge des Tutelles d'Evreux a émis l'Ordonnance d''acceptation de l'héritage.

Un cousin germain de notre défunt, réfutant les termes d'un nouveau bail, j'ai du faire appel à un expert de la Direction Nationale Evaluations de la FIDAL...La surprise était de taille : tous les immeubles étaient surévalués, certains étaient frappés d'insalubrité, les loyers soumis à la loi de 1948 ne nous permettaient pas de les entretenir sainement à un tel point que j'ai du avancer des sommes conséquentes pour les restaurer. D'ailleurs nous n'avons jamais eu de redressement pour les droits de succession : nous avons payé plus qu'il n'en fallait.

Lorsque tout fut presque remis en ordre quelle ne fut pas notre surprise de recevoir la notification d'un document ahurissant .


   Comment ce notaire JACQUES LELONG d'Asnières a-t-il pu oublier cette caution sans limitation de somme ? D'autant plus que la société Minicus était locataire des murs inventoriés dans la succession et elle était en train de faire faillite. Le patron finalement s'était suicidé. Par bonheur j'avais une équipe de juristes travaillant à l'année sur mes autres affaires. elle a immédiatement alerté le Président Casel, Juge des Tutelles d'Evreux. Il nous a sauvés en rendant les Ordonnances nécessaires.

 Ce notaire JACQUES LELONG a mené un jeu pour le moins bizarre, avant l'achat de Pinterville. Deux  jours avant la signature il me prévenait que les services fiscaux d'Evreux voulaient saisir les sommes destinées à l'achat du domaine pour solder les droits de succession.

Je me suis immédiatement rendue à Evreux où j'ai eu la chance de rencontrer un inspecteur compétent, qui a examiné mes pièces justificatives. J'avais 2 Ordonnances de vente : une pour le paiement de la totalité des droits de succession signée par le Juge une année auparavant  mais il y avait un acheteur seulement pour la fin de l'année suivante et une autre pour vendre la maison et racheter le château signée 8 mois plus tard. Il se trouvait que la maison s'était vendue en une  semaine. A travers les murs j'entendais l'inspecteur discuter avec son collègue et dire : "Quelle pourriture ce notaire c'est pas ce qu'il m'a dit au téléphone, j'en savais rien, c'est lui qui m'a appelé plusieurs fois pour me prévenir."

En me raccompagnant  à la porte, il me disait : " Partez tranquille, signez pour Pinterville et sauvez ce domaine comme vous l'avez fait pour Les Sapins...."

Cela s'était passé en 1978, il y a 38 ans, en 2016. Il y a t-il prescription pour ces notaires incompétents et malhonnêtes ? Je dis NON. Ce sont des officiers ministériels assermentés et un jour ou l'autre ils doivent répondre de leurs méfaits. Même dans 50 ans.

A l'époque j'étais trop occupée par mes projets à Shanghai et à Shenzen et aussi par la Silicon Valley.  Le climat de jalousie et de bêtises ne prêtant pas non plus à une plaidoirie qui serait vaine. Maitre Jean-Louis Aujol a pris son bâton de pèlerin.  Avec un grand ami, Alexandre de M. ils ont fait le tour des chancelleries pour montrer "mon casier judiciaire" distribué sur ordre de je ne sais quel sous fifre de la Préfecture, en tous les cas par le Capitaine Bassibey et son acolyte.

 

A présent j'ai tout mon temps pour dénoncer ce genre d'individus.